LE CHOCS DES SAVOIRS
👉 D’ici la fin 2024 : les professeurs disposeront des résultats de leurs élèves aux évaluations nationales mais aussi des résultats au niveau de l’établissement et de l’académie pour leur permettre de les situer . Sachant que les résultats sont relatifs et souvent tronqués...
👉Dès la session 2027, le brevet deviendra une première étape obligatoire pour entrer au lycée, avec une nouvelle répartition entre contrôle continu (40 %) et épreuves finales (60 %). Ou mettre la tête dans le sable et attendre le moment du bac pour dire à un étudiant qu’il est incapable de continuer des études supérieures ?
👉Les correctifs académiques ont été éliminés pour redonner du sens et de la valeur à ce diplôme et le rendre plus exigeant et plus juste, ce qui révèle entre les mots la piètre valeur de cet examen.
👉Dès juin 2026, tous les élèves de 1re passeront une épreuve de mathématiques anticipée pour rehausser le socle commun en mathématiques et sciences de tous les futurs citoyens, ce qui sous entend que cette épreuve n’aura plus la même valeur que celle qui devrait être exigée en terminale grâce aux connaissances acquises depuis le collège.
👉Le brevet et le bac doivent redevenir des passeports d’exigence pour l’avenir, ce qui signifie que ce n’est plus un passeport et ce, depuis de nombreuses années.
👉Les professeurs ont désormais le dernier mot pour décider du redoublement de leurs élèves. Quelle hypocrisie ! La crédibilité des enseignants devenue un enjeu ?
👉Mise en place de groupes de besoins en français et en mathématiques en 6e et en 5e avec des effectifs réduits pour les élèves en difficulté.
👉Évaluations en français et mathématiques généralisées à tous les niveaux de l’école élémentaire pour la première fois, ce qui permettra certainement une fois de plus de gonfler les résultats sous pression des chefs d’établissement. J’ai vu et vécu cette situation de nombreuses fois dans le secondaire.
Quelques mesures... à la mesure des dirigeants de l'éducation nationale.
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