1. Répéter
Non, répéter n’est pas stupide, c’est même le contraire !
La répétition est le mécanisme élémentaire de la mémoire. Elle conduit à des connexions stables entre les neurones (par le biais de points de jonction appelés synapses) et facilite la communication (par les neurotransmetteurs). En général, il faut des dizaines, voire des centaines de répétitions pour apprendre quelque chose, surtout pour l’apprentissage sensomoteur.
2. Apprentissage en plusieurs temps
Utile pour : consolider tout apprentissage (exercice, cours...).
L’un des phénomènes découverts tôt dans la recherche est l'« apprentissage distribué ». En bref, l’introduction de périodes de repos pendant l’apprentissage donne de meilleurs résultats qu’un seul apprentissage. Le cerveau a besoin de temps et de sommeil, notamment pour consolider l’apprentissage (en particulier pour construire des extensions cellulaires). L’apprentissage doit être progressif et régulier, avec des périodes de repos (apprentissage réparti) et de sommeil.
3. Lire
Utile pour : accroître le vocabulaire.
Le stock de mots à acquérir au cours du développement académique est énorme. Selon des chercheurs américains, les mots ne sont pas assimilés par l’instruction. Il est donc par inférence du contexte de lecture que les mots seraient acquis principalement. C’est le moyen le plus rapide et le plus économique d’acquérir du vocabulaire.
4. Faire un résumé
Utile pour : Retenir un cours complexe de philo ou d’histoire.
Les enseignants qui ont demandé aux élèves d’apprendre un résumé par cœur avaient raison. Ce dernier fonctionne comme un plan de rétablissement, avec la fonction d’organiser les mots clés importants. C’est pourquoi les feuilles sont si utiles pour l’examen.
5. Structurer un texte
Utile pour : se souvenir simplement d’un cours.
De nombreuses études ont montré que tout apprentissage, même par cœur, consiste à former des groupes d’information solides. C’est ce qu’on appelle l’organisation. La pratique de bien structurer les cours, par chapitres, paragraphes et sous-paragraphes, est donc très bonne ; faire des feuilles aussi. D’autre part, la mise en évidence avec des couleurs ne « rentre pas les mots dans une mémoire visuelle » mais permet de mettre en avant un concept parmi d’autres mots ou de différencier différents thèmes.
6. Inventer une histoire comme plan de rappel (mnémonique)
Utile pour : mémoriser les noms propres, les différentes parties du plan d’une feuille, etc.
Une expérience menée en 1969 montre que l’histoire clé peut être une technique très efficace. Pour se souvenir d’une liste de mots, il faut inventer une histoire qui relie les différents termes de la liste.
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