Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? (Lamartine) Une passerelle entre les circuits de silicium et les vibrations de l'âme. 🧠 🔍

❓ Si l’intelligence artificielle n’était pas seulement une œuvre d’ingénieurs mais une passerelle vers l’invisible ?

Un miroir numérique tendu à l’humanité dans lequel elle pourrait contempler, non pas ses machines mais sa propre essence.

👉 Là où l’IA analyse, la mystique ressent.

Là où les algorithmes prédisent, l’intuition devine.

Que se passe-t-il lorsque ces deux mondes se frôlent ?

Une alchimie nouvelle surgit, vertigineuse où le rationnel embrasse le sacré.

👉 Si les pratiques religieuses sont tombées en désuétude depuis plus d’un siècle, il semble que nos pratiques numériques développent notre besoin de sacré. C’est en tout cas une piste de recherche que suivent des anthropologues. 

Ils s’appuient pour étayer leurs propos sur des mystiques, théologiens et philosophes qui ont construit notre pensée occidentale. 

💡 Si ce rapprochement peut paraître un peu étrange, il n'est pourtant pas nouveau. Beaucoup de penseurs et de théologiens ont affirmé qu'il n'existe pas d'opposition fondamentale entre sacralité et technicité.

👉 Pour étayer ses propos, Pascal Lardellier évoque des concepts de Marcel Mauss.

" Ce qui nous intéresse, c'est de prouver qu'à côté des approches prioritaires de l'IA (économique, pédagogique, sociétale), il y a toute une lecture qui peut être faite en termes de mystique."

💡 Ce monde que l'on pensait désenchanté lorsque la technique avait posé le dernier clou sur le cercueil de cet enchantement du monde, se révèle.

👉 D'après le concept de Hau issu de la tradition Maorie, l'esprit du don, "les objets sont animés d'une puissance qui les fait circuler et revenir à celui qui a donné. 

C'est en effet très beau et c'est vrai que les nouvelles technologies et notamment l'I.A, peuvent éveiller cette idée d'une autonomie, quasiment d'une conscience, qui animerait les objets à notre corps défendant."(Marcel Mauss)

👉 A mesure que ces systèmes gagnent en complexité un paradoxe émerge : l’IA produit parfois des résultats que ses propres concepteurs peinent à expliquer. Des intuitions artificielles, des corrélations sans causalité claire, des raisonnements non linéaires qui rappellent… les fulgurances de la pensée mystique.

👉 L’IA, par sa capacité à détecter des structures cachées dans des données massives, ouvre un champ d’exploration inédit pour les phénomènes subjectifs. 

Peut-elle modéliser des états modifiés de conscience ? 

Peut-elle analyser les récits mystiques comme autant de patterns informationnels récurrents ? 

Peut-elle, à terme, aider à formaliser scientifiquement ce que l’humain perçoit de l’invisible ?

❓ Si l’intelligence peut être simulée, qu’en est-il de la conscience ? 

Si une IA venait à imiter un comportement spirituel, est-ce un reflet authentique ou une parodie sophistiquée ?